Robert Francis Prevost, un Américain de Chicago, a été élu jeudi au deuxième jour du conclave. Il a choisi le nom de Léon XIV.
Même si la religion semble perdre du terrain dans le monde occidental, une élection papale semble toujours aussi populaire.
«La société est moins religieuse, moins catholique, qu'elle l'a déjà été ici au Québec. C'est vrai aussi ailleurs dans le monde industrialisé. Et ce matin, je regardais les journaux. Grosse photo du nouveau pape à la une partout. Les journaux anglos, les journaux francos. Le New York Times. On fait une large place sur la couverture. C'est encore un personnage qui fascine [...] On veut savoir qui il est, quelles ont été ses déclarations dans le passé. Le Vatican fascine. Le processus de sélection d'un pape fascine et son influence politique et sociale est toujours scrutée à la loupe.»
Écoutez Bernard Bedarida, journaliste qui a assisté à l'annonce du nouveau pape en direct de la place St-Pierre, en discuter avec Patrick Lagacé dans son tour d'horizon.
Selon lui, la sélection de Robert Francis Prevost a encore une fois déjoué tous les pronostics.
«Ça a été un petit peu la stupéfaction lorsque vers 19h10, heure locale, est apparu Dominique Mamberti pour annoncer Prévost. Grande surprise! On se demandait: "Mais de qui parle-t-on?" Grande surprise chez les fidèles, les curieux, les touristes rassemblés sur la place Saint-Pierre. Cette attente, comme vous le disiez, n'a pas été longue. Quatre scrutins en deux jours. Mais le nom de ce cardinal n'était pas vraiment parmi les cardinaux pressentis. Comme quoi le fameux dicton "Qui entre pape en sort cardinal" a été une fois de plus confirmé.»
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