En mars dernier, la professeure d’études francophones à l’Université Harvard, Claire-Marie Brisson, une Franco-Américaine née au Michigan, a écrit une lettre ouverte dans La Presse.
Elle s’y présentait comme voisine du Sud «qui observe, comme nous, le durcissement des relations entre nos [deux] peuples» et s'inquiétait de «l’accumulation des défis économiques» et de «l'érosion du dialogue».
La professeure a souligné l'importance de l'histoire francophone en Amérique du Nord, enseignant à ses étudiants l'héritage et la culture francophones à travers des cours qui incluent la littérature et le cinéma québécois.
Écoutez Claire-Marie Brisson en discuter avec Philippe Cantin, vendredi, à l'émission du matin.
«Pour moi, la relation entre les États-Unis et le Canada, c'est ma naissance [...] Et c'est la même chose pour une grande majorité de gens qui se voient comme francophones ou bien qui se voient comme des personnes globales, des personnes qui privilégient notre relation avec le monde. Pour nous, c'est un moment assez bizarre de voir des portes fermées envers nous, de voir des portes fermées de notre gouvernement au monde.»