Des chefs des Premières Nations dénoncent la réforme du régime forestier, affirmant qu’elle menace leurs droits ancestraux.
Selon eux, la ministre des Ressources naturelles et des Forêts, Maïté Blanchette-Vézina, en raison de son refus de dialoguer avec eux, est en train de créer une crise qui risque de passer à l’histoire.
Écoutez Lucien Wabanonik, chef du Conseil de la Nation Anishnabe du Lac-Simon, qui parle de la situation avec l'animateur Patrick Lagacé.
Celui-ci participera à la commission parlementaire, ce matin à Québec, concernant le projet de loi 97 sur le régime forestier.
«Ce régime ne plaît à personne et surtout aux Premières Nations, parce qu'il va beaucoup trop loin, à notre avis. Il vient brimer notre occupation territoriale. Donc, les droits ancestraux vont être touchés de façon très négative et à long terme. C'est dangereux pour nous.»
La ministre a déposé en avril à l'Assemblée nationale ce projet de loi visant principalement à moderniser le régime forestier.