Les 55 000 syndiqués de Postes Canada ont choisi de ne pas déclencher une grève immédiate, optant plutôt pour un refus de faire des heures supplémentaires.
Écoutez Yannick Scott, porte-parole francophone du syndicat des travailleurs et travailleuses des postes, et Ariane Sauvé, porte-parole pour Postes Canada, faire le point.
«La raison pourquoi nous avons été dans cette optique, pour le moment, c'est qu'à la suite d'une rencontre avec l'employeur, les parties se sont mises d'accord d'explorer des propositions que le syndicat a mises de l'avant. Et on pensait que c'était peut-être un geste de bonne volonté de notre côté et aussi tenter de moins impacter la population le plus possible, le temps qu'on explore pleinement ce qu'on a mis sur la table jeudi pour résoudre les deux conventions collectives qui sont en train d'être négociées.»
Du côté patronal, la porte-parole de Postes Canada, Ariane Sauvé, déplore que le syndicat ne semble pas plus pressé d'en venir à une entente.
«Juste la menace d'une grève présentement, ça crée de l'incertitude. Nos clients ont vraiment déserté notre réseau et ont trouvé des alternatives dans le secteur de la livraison. Ce qui est important, c'est la certitude. Si on n'est pas capable d'offrir des certitudes, ça ne marche pas. Donc pour nous, c'est urgent. On ne veut pas perdre notre temps, on est là, on peut s'asseoir. [...] On est disponibles à négocier à la table.»