À l'occasion du jour de vote, l'analyste politique Dimitri Soudas discute des stratégies utilisées par les partis politiques pour inciter les électeurs à voter. «C'est du harcèlement professionnel», plaisante-t-il.
«Le jour de l'élection, pour un parti, c'est une opération gigantesque. [...] La priorité numéro un, ça s'appelle le "GOTV", ça veut dire "Get Out the Vote", c'est une opération de mobilisation du vote. Donc, au cours des 35 derniers jours, tous les partis politiques font du pointage. On cogne à la porte ou on téléphone et on demande: "Est-ce qu'on peut compter sur votre appui?"»
Tant qu'un électeur n’a pas voté et que son nom n'a pas été rayé des registres des bureaux de scrutin, il est rappelé et encouragé à voter. Dans certains cas, des partis politiques vont jusqu’à accompagner les électeurs jusque dans les bureaux de vote pour s'assurer de leur participation. C'est ce que mentionne le chroniqueur.
Ces efforts se coordonnent au sein des «War rooms», des «salles de guerre» où les partis politiques déploient une armée de bénévoles pour suivre et maximiser la participation des électeurs.
Autre sujet abordé
- Comment les partis provinciaux réagissent-ils à cette élection?