Premier dans les sondages pendant plusieurs mois lors de la fin de règne de Justin Trudeau, le Parti conservateur de Pierre Poilievre a perdu son rythme de croisière quand Donald Trump a repris les clés de la Maison-Blanche le 20 janvier dernier.
Le retour du président américain, ses visées expansionnistes et l'arrivée d'un nouveau chef libéral, Mark Carney, semblent avoir torpillé la campagne conservatrice.
Or, Gérard Deltell, député conservateur sortant de la circonscription de Louis-Saint-Laurent—Akiawenhrahk, persiste et signe: son chef est le mieux placé pour tenir tête au 47e président des États-Unis.
Il reproche par ailleurs au chef libéral de ne pas avoir été honnête concernant sa seule discussion avec Trump.
«Chaque fois que Trump est intervenu pendant la campagne électorale et même avant, on a tout de suite réagi promptement avec des propositions qui se voulaient être intéressantes et intelligentes. Et nous, contrairement à l'autre [le chef libéral Mark Carney], on n'a pas menti en pleine face aux Canadiens. Et ça, c'est insultant.»
«Imaginez que si le Premier ministre nous met en pleine face, en pleine campagne électorale, sur un enjeu très important, c'est à dire la confiance qu'on doit avoir auprès des ministres face à Donald Trump, qu'est ce que va être la suite de tout ça?»