Le gouvernement Legault a annoncé qu'il n'y aurait pas d'austérité dans le réseau québécois de la santé. Or, des coupures sont en cours, nécessitant des économies de 1,5 milliard de dollars.
Des postes sont supprimés, comme celui de Marie-Pier Bilodeau-Dubé, infirmière auxiliaire en Abitibi-Témiscamingue, dont parle le Journal de Montréal, ce lundi.
Même chose pour Stella Simard, assistante infirmière-chef au CHSLD de Rouyn-Noranda, qui a été rétrogradée et doit réappliquer pour un poste inférieur. Elle parle des impacts sur ses vies professionnelle et personnelle avec l'animateur Patrick Lagacé.
«Je me suis fait annoncer, il y a trois semaines, que je me faisais couper de mon poste d'assistante infirmière-chef. Je dois réappliquer pour un poste d'infirmière. Je risque de ne pas pouvoir travailler dans mon milieu de travail et de devoir postuler dans d'autres endroits [du réseau de la santé dans la région]. Je trouve ça un peu fou.»
Ces chamboulements dans le réseau de la santé entraînent de l'incertitude et du stress au sein du personnel, selon elle.
Ils ont des impacts significatifs sur l'avenir de plusieurs infirmières, précise Stella Simard