Bombardier a présenté jeudi ses plus récents résultats financiers, alors que l’entreprise doit composer avec l’incertitude économique causée par le président américain et ses menaces de tarifs douaniers.
Écoutez le président et chef de la direction de Bombardier, Éric Martel, expliquer comment ces tensions économiques affectent l’entreprise québécoise qui fait beaucoup affaire avec les États-Unis.
«J'étais déçu de ne pas être capable de donner des prévisions pour l'année 2025. [...] Avec la menace des tarifs douaniers de Donald Trump, au début mars, on est dans une zone inconnue. C'est comme un espèce de gros nuage noir au-dessus de notre tête.»
Dans le même entretien, le PDG de Bombardier explique qu'il serait vraiment difficile de transférer toutes les opérations de l'entreprise aux États-Unis afin d'éviter ces éventuels tarifs douaniers imposés sur les produits canadiens.
Et s'il y avait des tarifs douaniers de 25%, est-ce qu'un avion conçu au Canada serait pleinement frappé des tarifs complets, puisqu'il y a une partie de la conception effectuée aux États-Unis?
M. Martel peut difficilement répondre à cette question.