Le gouvernement du Québec récompensera la fidélité de ses fonctionnaires.
C'est ce qu'explique le Journal de Montréal en soulignant une clause de l'entente sur les conditions de travail acceptée mardi par le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ).
Écoutez Christian Daigle, président du SFPQ, commenter au micro de Patrick Lagacé.
Celle-ci se traduira par le versement, chaque 1er avril, d'une prime pouvant aller jusqu'à 800 dollars.
Un employé de l'État touchera une première prime de 300 dollars après trois années consécutives d'ancienneté.
Selon le représentant syndical, la prime vise à améliorer le taux de rétention et à compenser les retards salariaux par rapport aux fonctionnaires du fédéral et du municipal.
L'efficacité de cette mesure pour la rétention reste à prouver, reconnaît toutefois Christian Daigle qui admet aussi ne pas avoir de statistiques précises sur l'exode des employés vers le fédéral.
«J'ai même ma sœur qui est partie de Revenu Québec pour Revenu Canada. Je veux dire, j'en ai même dans ma famille.»
«Ma sœur a quitté une job à la Ville. Ce n’est pas une statistique ça.»