Le rapport de l'Union des consommateurs, dévoilé par le Journal de Montréal mercredi, et selon lequel la facture d'électricité allait doubler d'ici 10 ans au Québec, continue de faire jaser.
Le premier ministre François Legault a dit qu'il limiterait les hausses à 3% tant qu'il serait en poste, mais le ministre de l'Énergie, Pierre Fitzgibbon, lui, ne s'en est pas caché: les Québécois doivent s'attendre à de fortes hausses à moyen long terme.
Écoutez Pierre-Olivier Pineau, professeur au département de sciences de la décision à HEC Montréal et Titulaire de la Chaire de gestion du secteur de l’énergie, faire le point à Lagacé le matin.
Selon l'expert, les trois options - celles de l'Union des consommateurs, du premier ministre Legault ou du ministre Fitzgibbon - ont du sens.
À la base, la société d'État, qui investira 150 milliards d'ici 2035 pour la mise à niveau de son réseau et la production d'énergie renouvelable, devra inévitablement trouver un moyen de renflouer ses coffres.
Alors, qui va payer la facture?
«À moins qu'on veuille payer ces investissements à travers nos impôts plutôt qu'à travers les tarifs, il n'y a pas d'autre manière. Quand on investit pour produire de l'électricité, la manière la plus logique de payer pour ces investissements, c'est à travers le prix de l'électricité...»