Alors qu'on a appris la semaine dernière que devant la grogne, Montréal considérait relocaliser certains services offerts de la maison Benoît-Labre, il demeure bien des interrogations sur d’autres projets de la Ville en matière d'itinérance.
Dans le Vieux-Rosemont, le cas de l’église Sainte-Bibiane, que Montréal souhaite acquérir pour la transformer en refuge pour itinérants continue de générer des inquiétudes.
En entretien à l'émission de Patrick Lagacé lundi, écoutez le porte-parole du regroupement de 1600 voisins de l’Église Sainte-Bibiane, Simon Lévesque, aborder les inquiétudes des résidents du secteur.
«Au départ, c'était un refuge 30 lits d'urgence. Maintenant, on se fait dire que c'est plutôt pour un projet de deuxième ligne, donc maison de transition ou logement de transition.»
Il explique que l'évolution du projet semble être davantage en phase avec la volonté des gens du quartier qui veulent faire une différence en matière d'itinérance, mais pas à n'importe quel prix.
Il juge que la Ville de Montréal se déresponsabilise et que la joute de «ping-pong» avec le ministre Lionel Carmant ne peut pas durer dans des dossiers aussi importants que celui de l'itinérance.
Il souligne qu'un tel projet nécessite non seulement la cohabitation et l'inclusion, mais surtout l'adhésion sociale.
«Je le dis, puis je le répète, on aimerait ça que ça ne soit pas juste un dossier de cohabitation et d'inclusion, mais d'adhésion sociale. Pour qu'on adhère à un projet comme ça, il faut y participer.»
Autre sujet abordé:
- Ce que l'on retient de la situation de la maison Benoît-Labre.