Le Bureau d'enquête du Journal de Montréal rapporte qu'il y a presque deux fois moins d'ambulances disponibles pour intervenir à Laval et à Montréal, une diminution importante depuis 4 ans.
Réjean Leclerc, président de la Fédération de la santé et des services sociaux, affiliée à la CSN, fait le point sur la situation au micro de Luc Ferrandez.
«Lorsqu'on choisit d'être paramédic, c'est un choix qu'on fait sachant dans quoi on s'embarque. C'est sûr qu'au départ, on sait que la profession va être difficile. Les scènes dans lesquelles on est exposés peuvent être aussi difficiles; on est prêt à fournir des efforts supplémentaires, par exemple dans le cadre d'une pandémie, un verglas, une tempête. Mais lorsque ça s'inscrit dans l'organisation du travail, puis dans le déséquilibre entre la demande et les services rendus, les gens quittent tout simplement parce qu'ils deviennent exténués.»