Bien que sa candidature suscite beaucoup d'intérêt, la victoire de Denis Coderre à la chefferie des libéraux provinciaux est loin d'être acquise, croient Philippe Léger et Nathalie Normandeau.
Philippe Léger constate que l'intérêt que porte Denis Coderre pour la chefferie libérale depuis le mois de février mobilise grandement les membres du parti.
Toutefois, cette mobilisation semble s'orienter davantage contre l'ancien ministre fédéral qu'en faveur de celui-ci.
Nathalie Normandeau abonde dans le même sens et souligne que Denis Coderre n'a pas de réelle racine au sein de la formation politique.
«Le plus grand défi de Denis Coderre sera de nous prouver qu'il a de réelles convictions. Il me donne l'impression d'un gars qui se cherche une job, d'un gars qui s'ennuie, d'un gars qui manque d'attention, les caméras lui manquent. Il n'a jamais été membre du Parti libéral du Québec.»
«Le problème de Denis Coderre, c'est qu'il est difficile de déceler ce qu'il pense véritablement, et ce, sur beaucoup d'enjeux.»
Les deux collaborateurs croient également que l'ex-maire de Montréal aura beaucoup de mal à s'imposer auprès des électeurs comme une véritable force de changement.
À lire aussi:
Karine Vallières souhaite une véritable course à la chefferie