Plus de 25% des répartiteurs d’urgence de la Sûreté du Québec ont démissionné l'an dernier.
Parmi les problèmes, on note le haut taux de roulement de 43% dans les centres de gestion d'appels.
Des départs qui seraient liés principalement à des salaires non compétitifs.
«J'ai parlé à une répartitrice qui me disait avoir quitté le 911 de la SQ, car elle pouvait gagner presque 20 000 $ de plus par année en allant travailler au 911 de Gatineau.»
Comment a-t-on pu en arriver avec des salaires si peu attrayants?
«Il faudrait poser la question au Conseil du Trésor parce que c'est eux qui font classification. Ce n'est pas une matière qui est négociable en vertu de la convention collective. C'est eux qui ont le gros bout du bâton sur cet aspect-là. De plus, nos salaires n'ont pas augmenté à toutes les années comme ailleurs. Donc il y a eu des décrets dans le passé, on a en moyenne un retard de 10 %, ce qui ne comblerait pas le déficit qu'il y a pour les répartiteurs expressément, mais qui en comblerait une partie. Mais là, présentement, à 20 000 piastres de différence, on est très loin du compte.»