Des enseignants québécois souhaitent avoir un ordre professionnel, comme en Ontario.
Écoutez l'entrevue de Luc Ferrandez avec Sylvain Mallette, ancien président de la Fédération autonome de l’enseignement de 2013 à 2022 et enseignant de 5e secondaire d'histoire du monde contemporain et d'éducation financière et Gabrielle Barkany, responsable des communications, de l'Ordre des enseignantes et enseignants de l’Ontario.
Une mauvaise idée, selon l’enseignant Sylvain Mallette.
«On a ajouté le Protecteur national de l'élève. On a ajouté aussi dans les centres de services scolaires des protecteurs. Je pense qu'il faut se questionner sur ce qu'est la profession, ce qu'on demande aux profs de faire, la formation qu'on doit faire. Mais est-ce que c'est une solution qui aiderait les profs dans leur quotidien? Je ne pense pas», croit-il.
«On a été mis en place il y a 25 ans par le gouvernement. Les trois partis du gouvernement de l'époque avaient décidé à la suite d'un rapport que les enseignants de l'Ontario étaient assez mûrs pour s'autoréglementer», indique Gabrielle Barkany.