Lors de sa revue de presse éditoriale, l'animateur Luc Ferrandez revient sur différents sujets d’actualité.
Il revient sur les déclarations de France-Élaine Duranceau, avec qui «il n’est jamais d'accord», sauf cette fois-ci, alors qu’elle dit que 900 000$ par lit, pour avoir des résidences pour femmes battues, c’est trop cher.
«Je suis entièrement d'accord avec elle, dit Luc Ferrandez. Non seulement, je suis entièrement d'accord avec elle, je suis en profond désaccord avec tous les gens qui déchirent leur chemise parce que je trouve que c'est trop facile de tout le temps faire appel à l'émotion, puis à l'indignation. Voyons donc! Imagine-toi la pauvre femme battue avec ses enfants dans les mains. Il faut qu'elle trouve une place, là, tout de suite. Puis son mari, elle ne peut pas retourner chez elle, etc. On peut faire preuve de la même logique quand on parle des 20% des centres de jeunesse qui nécessitent des travaux en disant non, l'argent ne va pas mettre sur les femmes battues, on va le mettre sur les enfants battus qui sont dans les centres jeunesse puis qui sont dans des centres de jeunesse où on est obligé de les mettre dans un univers parfois carrément carcéral.»