Selon la Fédération autonome de l’enseignement, l’entente de principe conclue avec le gouvernement n’est pas celle que les professeurs auraient souhaitée.
Écoutez Mélanie Hubert, présidente de la Fédération autonome de l’enseignement, au micro de Luc Ferrandez.
«Bien sûr, on aurait aimé que dans nos conventions collectives, il y ait de meilleures dispositions, puis qu'on soit allé plus loin», dit-elle.
«Mais il y a aussi un débat social qui est lancé. Le problème de l'école à trois vitesses a été largement discuté pendant l'automne, la façon dont le système est financé, la désuétude des bâtiments et tout ça, ce sont des éléments qui ne vont pas dans une convention collective, mais qui ont quand même été largement couverts pendant l'automne. Et on espère que ce qui a été semé là va aussi être porteur pour l'avenir et qu'on pourra, dans un débat social, puis avec les groupes de parents et d'autres groupes qui ont, qui veulent s'impliquer dans ça, qu'on pourra unir des voix, des efforts aussi, au delà des conventions collectives, pour faire avancer le sort de l'école publique et améliorer notre système scolaire.»
«On a parlé d'éducation comme on en a jamais parlé avant. Tous les jours, on a parlé de l'école publique et de l'état de l'école publique. Et ça, les profs peuvent quand même se dire, rétrospectivement, qu’on a fait quelque chose pour faire avancer la situation.»