Le projet de loi 23 réformant l'Éducation au Québec crée de nombreux remous et cela a fait beaucoup réagir, jeudi, à l'Assemblée nationale.
Luc Ferrandez a obtenu les grandes lignes de la réforme avec Louis Lacroix, chef du bureau politique de Cogeco à l’Assemblée nationale.
«C'est un projet de loi dans lequel Bernard Drainville se donne énormément de pouvoirs et je te prédis tout de suite que c'est ce sur quoi les oppositions vont frapper.»
«Dans le projet de loi 23, Bernard Drainville se donne le pouvoir de nommer les directeurs généraux des Centres de services scolaires au Québec; il y en a 72. Il se donne aussi le pouvoir de renverser leurs décisions, une fois qu'ils auront été nommés...»
Écoutez également Mélanie Hubert, la présidente de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) qui réagit au micro de Luc Ferrandez.
«On est un peu consternés d'entendre les projets du ministre à propos de la profession d'enseignante. C'est assez décourageant de l'entendre.»
Écoutez aussi les premières impressions de Marwah Rizqy, la députée de Saint-Laurent pour le Parti libéral du Québec.
Simon Landry, un enseignant au secondaire, réagit également au projet de loi 23, la réforme du système scolaire.
«L'idée de la réforme est excellente. La révision de compte des centres de services et aussi l'autre enjeu, la création d'un institut national d'excellence en éducation. Par contre, tout va être dans l'exécution. On voit des dangers potentiels très sévères dans cette histoire-là. Tout va être dans la façon que s'est implanté et géré.»