Geneviève Coutu a été proche aidante pendant des années auprès de son mari, victime de la maladie d'Alzheimer. Elle lance un cri du cœur pour que le gouvernement fédéral offre une compensation financière à tous ceux qui prennent soin d’un malade au lieu de le placer dans une résidence pour aînés.
Une pétition en son nom, portée par le député bloquiste Louis Plamondon, a été déposée en ce sens à la Chambre des communes. La résidente de Sorel-Tracy avait aussi publié une pétition à l'Assemblée nationale au mois de septembre. Cette dernière a recueilli plus de 7 000 signatures.
Madame Coutu demande que les proches aidants soient considérés comme faisant partie du système de santé et qu’ils puissent toucher une allocation fédérale mensuelle.
Écoutez Geneviève Coutu, qui a été proche aidante pendant plusieurs années, ainsi que Louis Plamondon, député du Bloc québécois dans Bécancour–Nicolet–Saurel–Alnôba, revenir sur cet enjeu, lundi, au micro de Valérie Beaudoin.
En plus de permettre de traiter les patients de façon plus humaine, les proches aidants permettent aussi à l’État de faire des économies, selon monsieur Plamondon.
«Il me semble qu'on pourrait le faire parce que ça économiserait énormément d'argent au gouvernement. Quand on place quelqu'un, c'est 46 000 ou 48 000 dollars par année que ça coûte à l'État quand il est placé dans un CHSLD, alors que dans le cas, par exemple, de madame Coutu, c'était zéro. Ça ne coûtait rien à l'État. Puis là, bien, on ne pourrait avoir un montant compensatoire de 25 000 dollars par année pour ces gens-là qui le gardent à la maison»