À la suite des deux jours de manifestations violentes contre les raids de l’agence fédérale en immigration, Donald Trump a annoncé le déploiement de 2000 soldats de la Garde nationale à Los Angeles. Cette décision, qui a été prise sans l’appui du gouverneur de Californie, est une première depuis 1965.
Il faut préciser que la police de l'immigration américaine (Immigration and Customs Enforcement - ICE) a saisi des migrants pour ensuite les enfermer dans le sous-sol d'un édifice fédéral, qui n'est pas un centre de détention. Ils n'avaient pas le droit de faire des appels ou encore de faire appel à un avocat. La nouvelle s'est répandue comme une traînée de poudre et ces policiers ont été pris à partie... La situation a dégénéré.
Écoutez Aviva Fried, journaliste à Los Angeles et rédactrice en chef de l’agence de presse Back to You Productions, qui parle de l'intervention du président américain, à l'émission de Patrick Lagacé.
«Au début, Donald Trump disait qu'il allait expulser uniquement les sans-papiers criminels. Mais finalement, il s'est aperçu qu'il ne faisait pas assez de chiffres. C'est très cynique, mais c'est comme ça. Il veut désormais 3000 expulsions par jour. Donc, pour ça, il faut arrêter à tour de bras. Et c'est donc ce qui s'est passé vendredi. [...] Cela a déclenché un mouvement de révolte. La population a dit non.»
Par la suite, des gens ont tenté de bloquer les convois de la police de l'immigration... C'est monté en épingle. Une autre manifestation a eu lieu le lendemain dans une autre partie de la métropole californienne.