Le ministre de la Cybersécurité et du Numérique, Gilles Bélanger, ne cache pas son mécontentement en lien avec ce qui se passe à la Société d'assurance automobile du Québec (SAAQ).
Il montre du doigt les procédures effectuées par la SAAQ, qui ont mené à la panne d'une durée d'environ 40 heures survenue la semaine dernière.
Écoutez le ministre et député caquiste d’Orford au micro de Patrick Lagacé, mardi matin.
«Encore aujourd'hui, je demeure frustré parce que c'est assez difficile de savoir ce qui s'est passé. [...] Je suis insatisfait des réponses. Je veux un plan de contingence pour ne pas qu'il y ait de rupture de service à la clientèle. Et je veux savoir s'il y avait de la redondance. Je veux une analyse. Ça n'a pas de sens de faire un test ou de faire une mise à jour en pleine journée sans avoir de site de relève, sans avoir fait de test au préalable. Voyons, ça fait 35 ans que je fais ça... j'ai rarement vu ça.»
Un autre SAAQclic à la santé?
Le ministre reconnaît aussi être inquiet pour d'autres projets qu'il a hérités de son prédécesseur, Éric Caire.
Le projet de numérisation à la santé est à 12% complété et, déjà, la moitié des sommes vouées à ce projet ont été dépensées. Gilles Bélanger croit qu'on se dirige vers d'importants dépassements de coût.
La facture pourrait atteindre le milliard, mais il avoue candidement ne pas avoir le pouvoir de changer les choses.