En entrevue mardi soir, le premier ministre François Legault a notamment pointé du doigt les dépenses en santé et en éducation pour expliquer la décote de crédit que son gouvernement a reçue la semaine dernière. Paul St-Pierre-Plamondon craint quant à lui que d’autres agences suivent le pas et décotent davantage le Québec.
Écoutez le chef du Parti québécois critiquer les choix du gouvernement Legault à l'émission Lagacé le matin, mercredi.
«[C'est de la] mauvaise gestion qu'on essaie de nous présenter comme des choix alors que la population le voit. Les services ne se sont pas améliorés pour autant. On vient de faire deux déficits records et ça s'explique par le bar ouvert à des entreprises multinationales qui obtiennent des subventions tous azimuts.»
Le premier ministre québécois a aussi défendu les choix de son gouvernement, malgré cette récente décote de l'agence de notation Standard and Poor's, affirmant que les investissements en éducation et infrastructures justifient un déficit de 13 milliards de dollars.
Rappelons que Standard & Poor's a réduit la cote de crédit du Québec de AA- à A+. C'est une première depuis des décennies.
La semaine dernière, le ministre des Finances Eric Girard a discuté de la décision de l'agence et des impacts sur la santé financière du Québec, au micro de Patrick Lagacé.