Pierre-Hugues Boisvenu, père de Julie Boisvenu, assassinée en juin 2002 par Hugo Bernier, a assisté mercredi matin à l'audience de la Commission des libérations conditionnelles du Canada pour discuter de la libération conditionnelle du meurtrier de sa fille.
L'audience a été adaptée à la culture autochtone de l'accusé, permettant une interaction directe, contrairement aux procédures habituelles.
Pierre-Hugues Boisvenu faisait face au meurtrier de sa fille pour la première fois.
Écoutez l'ancien sénateur Pierre-Hugues Boisvenu parler de son vécu et du système des libérations conditionnelles, au micro de Patrick Lagacé.
Pierre-Hugues Boisvenu exprime son désaccord avec le système actuel, estimant qu'il favorise les criminels au détriment des victimes.
«C'est un homme qui a une déviance profonde. J'ai reçu le bulletin de monsieur il y a une semaine ou deux et son parcours réhabilitant, c'est un échec sur le plan social, sur le plan des déviances, sur le plan des risques de récidive. Ce sont des notes qui sont désastreuses. Je ne comprenais pas ce que cet homme-là faisait devant la commission, avec des résultats aussi piteux.»