Le lock-out au port de Montréal, déclenché à 21h dimanche soir par l'Association des employeurs maritimes, aura de grands impacts sur l'économie québécoise et canadienne.
Le conflit de travail touchant les 1200 débardeurs du port, qui ont rejeté la dernière offre patronale à 99,7%, empêche le déchargement des navires.
Écoutez la journaliste Any Guillemette et la présidente-directrice générale du port de Montréal, Julie Gascon, commenter les impacts économiques de ce lock-out au micro de Patrick Lagacé.
«Une journée au port de Montréal, c'est 400 millions de marchandises qui bougent sur le port, c'est 268 millions en retombées économiques. Aujourd'hui, évidemment, il y a les 1200 débardeurs qui sont en lock-out, mais il y a près de 10 000 travailleurs qui dépendent des activités du port de Montréal qui ne travaillent pas non plus [...] L'effet domino sur notre économie aujourd'hui, évidemment, ça impacte la chaîne logistique, mais demain, le conflit va impacter les usines, et ensuite de ça, ça va être les détaillants. C'est toute l'économie de l'Est du Canada.»