Vendredi dernier, le ministre de la Sécurité publique a affirmé vouloir s’attaquer aux livraisons d’objets interdits dans les établissements carcéraux au Québec.
Depuis quelques années, les criminels incarcérés arrivent à continuer leurs opérations criminelles, notamment grâce à des cellulaires livrés illégalement par des drones.
Comment expliquer une telle situation? Selon Mathieu Lavoie, le manque de fouilles dans les cellules est attribuable à la pénurie de main-d'oeuvre qui sévit dans le milieu correctionnel.
Écoutez Mathieu Lavoie, président national du Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec, lors d'un entretien avec l'animateur Patrick Lagacé.
«Ce qu'on voit depuis un bon bout de temps, c'est que les personnes incarcérées réussissent à briser leurs fenêtres ou encore à retirer tout bonnement la fenêtre au complet pour aller chercher le paquet ou se le faire livrer directement à la fenêtre de cellule. On a clairement un problème d'infrastructures dans nos établissements, quand c'est rendu qu'ils réussissent à retirer une fenêtre.»