Le protecteur du citoyen, Marc-André Dowd, a déposé son rapport annuel révélant un nombre record de demandes traitées, 24 867 contre 22 053 l'année précédente.
Il souligne une déshumanisation dans les services publics et critique la rigidité bureaucratique. Il appelle à une «culture de l'exception» pour des cas particuliers.
Écoutez le protecteur du citoyen discuter de son rapport annuel avec Patrick Lagacé, vendredi.
«Je comprends qu'il y ait des normes pour les programmes, c'est nécessaire qu'il y en ait pour guider les personnes, mais il faut être capable de faire preuve de jugement, de faire preuve de bon sens pour comprendre que dans certaines situations, si tel critère n'est pas satisfait, on peut quand même donner le service de façon exceptionnelle. Il faut regarder l'objectif du programme et ce qui est visé. Puis quelques fois, si on applique les critères à la lettre et qu'on se rend compte que la décision qui en résulte, elle est absurde ou elle est inhumaine, ça devrait être un petit voyant pour dire: "Peut-être qu'il y a lieu de faire une exception dans ce cas là." Et c'est cette culture de l'exception que j'aimerais voir être adoptée par les services publics.»