Après son passage aux urgences de l'Hôpital Charles-Le Moyne à Longueuil afin de suivre des urgentologues dans leur quart de travail, le journaliste de La Presse Vincent Brousseau-Pouliot ne se rappelle pas la dernière fois qu'il est rentré chez lui autant exténué...
Le journaliste compare le travail quotidien des urgentologues à des «pompiers qui éteignent des feux», car ils doivent s'occuper d'une urgence après l'autre.
Vincent Brousseau-Pouliot a également été surpris par l'éventail des cas qui se retrouvent aux urgences: des patients souffrant de problèmes de santé mentale, des aînés ayant chuté, des problèmes de toxicomanie et d'alcoolisme...
La salle de choc, où sont installés les patients entre la vie et la mort et où l'adrénaline est à son plus haut point, est l'une des choses qui a le plus marqué Vincent Brousseau-Pouliot lors de son passage à l'urgence de l'Hôpital Charles-Le Moyne.
Écoutez le témoignage de Vincent Boursseau-Pouliot, journaliste à La Presse lors des deux quarts de travail qu'il a passés avec des urgentologues de l'Hôpital Charles-Le Moyne à Longueuil.
«Ce sont les urgentologues qui vont stabiliser la situation [concernant les problèmes de santé mentale]. Ils vont s'assurer, qu'on prenne soin du patient, qu'on le traite, mais on ne peut pas régler ce problème-là en 24 h. On doit les envoyer ailleurs dans le réseau de la santé, on doit s'assurer qu'il doit y avoir un suivi, que ce soit avec un médecin de famille ou avec un spécialiste. Il y a beaucoup de travail administratif qui doit se faire pour qu'on oriente les patients. Le patient, dans beaucoup de ces cas-là, son problème n'est pas réglé à l'urgence, il doit y avoir un suivi. Le travail est également de s'assurer que le suivi sera fait, de trouver une solution à plus long terme pour le patient».