Aller au contenu
Enquête aux urgences de l'Hôpital Charles-Le Moyne

«Physiquement et mentalement, j'étais très brûlé après deux jours aux urgences»

«Physiquement et mentalement, j'étais très brûlé après deux jours aux urgences»
Une ambulance stationnée devant l'Hôpital Charles-Le Moyne à Longueuil / La Presse Canadienne

Après son passage aux urgences de l'Hôpital Charles-Le Moyne à Longueuil afin de suivre des urgentologues dans leur quart de travail, le journaliste de La Presse Vincent Brousseau-Pouliot ne se rappelle pas la dernière fois qu'il est rentré chez lui autant exténué...

Le journaliste compare le travail quotidien des urgentologues à des «pompiers qui éteignent des feux», car ils doivent s'occuper d'une urgence après l'autre.

Vincent Brousseau-Pouliot a également été surpris par l'éventail des cas qui se retrouvent aux urgences: des patients souffrant de problèmes de santé mentale, des aînés ayant chuté, des problèmes de toxicomanie et d'alcoolisme...

La salle de choc, où sont installés les patients entre la vie et la mort et où l'adrénaline est à son plus haut point, est l'une des choses qui a le plus marqué Vincent Brousseau-Pouliot lors de son passage à l'urgence de l'Hôpital Charles-Le Moyne. 


Écoutez le témoignage de Vincent Boursseau-Pouliot, journaliste à La Presse lors des deux quarts de travail qu'il a passés avec des urgentologues de l'Hôpital Charles-Le Moyne à Longueuil. 

«Ce sont les urgentologues qui vont stabiliser la situation [concernant les problèmes de santé mentale]. Ils vont s'assurer, qu'on prenne soin du patient, qu'on le traite, mais on ne peut pas régler ce problème-là en 24 h. On doit les envoyer ailleurs dans le réseau de la santé, on doit s'assurer qu'il doit y avoir un suivi, que ce soit avec un médecin de famille ou avec un spécialiste. Il y a beaucoup de travail administratif qui doit se faire pour qu'on oriente les patients. Le patient, dans beaucoup de ces cas-là, son problème n'est pas réglé à l'urgence, il doit y avoir un suivi. Le travail est également de s'assurer que le suivi sera fait, de trouver une solution à plus long terme pour le patient». 

Vincent Brousseau-Pouliot

Vous aimerez aussi

Parce que vous voulez tout savoir!

Ne manquez rien de l’actualité, des chroniques ou moments forts de vos animateurs et émissions préférés.

En m’abonnant, j’accepte de recevoir des communications par courriel de Cogeco Média et de ses sociétés affiliées, y compris des nouvelles, des mises à jour, des activités et des concours. Vous pouvez vous désabonner en tout temps en utilisant le lien au bas de nos courriels ou en nous contactant par le biais de notre Politique en matière de protection des renseignements personnels. Veuillez noter, cependant, que nous pouvons continuer à vous envoyer des communications liées au service et d’autres communications non commerciales. Ce site est protégé par reCAPTCHA et la politique de confidentialité de Google et les les conditions d'utilisation s'appliquent.

Dernièrement dans Sans réserve

MusiArt fêtera son 25e anniversaire, le 25 juin
Le cycliste Hugo Houle participera au Tour de France
La Seine à Paris: «Le taux de bactéries est 5 fois supérieur au seuil autorisé»
Luc Ferrandez met de l'avant des solutions positives
Conserves, marinades et jardinage, selon Danny St Pierre
Le Canada s'est incliné 2-0 face à l'Argentine
Pluie d'hommages pour la dernière émisison de Sans réserve
Les Oilers forceront-ils la tenue d'un septième match?
«Il y a tellement de souris qu'elles se nourrissent des plantes»
2000 itinérants de plus qu'en 2018 à Montréal
«Le plus grand défi de Coderre sera de nous prouver qu'il a des convictions »
Mexique: «Une statue de la Vierge s'est mise à pleurer des larmes de sang»
Mort de Donald Sutherland: «Il adorait les gens»
«J'aimerais vraiment ça pousser l'environnement un peu plus dans ma plateforme»
Alimentation: «On va aider 400 000 jeunes à travers le Canada»