C'est un secret de polichinelle que le sentiment de sécurité a grandement diminué dans les rues de la métropole ces derniers temps. Une flambée des violences, une hausse des itinérants et une plus grande consommation de drogues font désormais partie du quotidien de plusieurs.
Le syndicat des policiers de Montréal demande davantage de financement auprès du gouvernement du Québec pour combler le manque d’effectifs au sein de ses troupes. Il souhaite également la création d’une escouade dédiée uniquement aux vols de véhicules.
Écoutez l'entrevue d'Yves Francoeur, président de la Fraternité des policiers et policières de Montréal au micro de Philippe Cantin sur la situation.
«Ce qu'on demande dans le contexte, c'est un petit coup de pouce de plus au gouvernement du Québec. Le gouvernement du Québec, via le ministère de la Sécurité publique en 2022, s'est engagé. En fin d'année, les cinq dernières années, nos policiers et policières se font payer entre cinq et quinze journées de vacances flottantes qui n'ont pas pu être accordées, faute de personnel. Et nous, on veut que nos gens soient capables de bénéficier de leur période de congés. Donc, ce qu'on demande au ministère de la Sécurité publique, qui a refusé une subvention à l'École nationale de police pour accueillir une cohorte spéciale de 108 candidats de Montréal au mois d'août, c'est de revenir sur sa décision et de donner les moyens à Montréal d'assurer la sécurité. Il y a un climat d'insécurité présentement à Montréal.»