Vendredi, le tour de table de Luc Ferrandez porte sur la mobilisation pour l'environnement.
L’année 2019 avait été marquante pour les mobilisations climatiques : en septembre, près d’un demi-million de personnes avaient accompagné la militante suédoise Greta Thunberg dans les rues de Montréal.
En mars, des centaines de milliers de jeunes ont marché partout dans le monde pour exiger davantage d’actions contre les changements climatiques. À Montréal, cet événement avait rassemblé à lui seul, 150 000 personnes.
Alors, qu'en est-il?
«Qu'est-ce qui fait qu'on entend moins parler des manifestations environnementales, de la mobilisation pour changer le climat?», demande Luc Ferrandez.
Comment mesurer l'impact de ces mobilisations environnementales sur les décisions prises par les gouvernements? Est-ce qu'il y a un véritable impact ou tout cela n'est qu'une illusion?
Luc Ferrandez aborde ces questions avec Marie-Eve Tremblay et Geneviève Pettersen et donnent la parole à Louis Couillard, responsable de la mobilisation chez Greenpeace Canada.
«J'ose croire que la mobilisation climat en 2019, ça nous a permis de gagner des batailles. Je pense qu'on a contribué à un changement de narratif. Moi, je l'ai vu. Je crois sincèrement que le climat, c'est devenu l'un des enjeux prioritaires en politique. On peut penser à la campagne fédérale qui avait lieu en 2019, provinciale en 2022. Donc, je pense, il y a eu un réel changement de narratif qui s'est opéré. J'ose de croire, mais il y a aussi eu de grandes victoires à lesquelles je crois que les jeunes ont contribué.»