Samedi, La Presse publiera un dossier sur les aînés québécois sans logis qui vivent dans les refuges.
On parle d'un reportage développé par trois journalistes (Ariane Lacoursière et Gabrielle Duchaine), dont fait partie la reporter Katia Gagnon.
Celle-ci explique que le dossier est inspiré des nombreuses fermetures de résidences privées pour aînés (RPA), qui ont lieu au Québec depuis quelques années.
«Un certain nombre de ces personnes ne se trouvent pas de logement et finissent dans les refuges. Ce ne sont pas des gens qui ont un profil d'itinérant ou encore de toxicomane. Ils n'ont pas non plus de problèmes de santé mentale…»
Dans les refuges, les trois journalistes ont découvert qu’à cause de la hausse subite du prix des loyers, un certain nombre de personnes, qui ont travaillé de nombreuses années de leur vie, se retrouvent dans «une situation extrêmement difficile parce qu'elles ne sont plus capables de trouver un appartement à Montréal».
Katia Gagnon donne l’exemple d’une dame de 64 ans, qui travaille encore à titre de cuisinière dans une école secondaire, qui vit dans un refuge et dort sur un lit de camp.
«Comment pouvons-nous tolérer de telles situations, se demande la journaliste. Avoir un toit, c’est un droit fondamental...»