Le gouvernement du Québec a coupé l’aide financière à des victimes d’actes criminels, en 2021. Ainsi, les personnes touchées, comme les parents d’un enfant blessé il y a un an à la garderie de Laval, voient donc une date limite à leur indemnisation...
Il y a un an, un autobus percutait une garderie à Laval, faisant deux morts et six blessés, tous des enfants. Un an plus tard, on ne sait toujours pas ce qui a motivé le geste du principal suspect.
Un événement commémoratif a d’ailleurs eu lieu à Laval, ce jeudi, pour rendre hommage aux enfants affectés par le geste du chauffeur, qui a délibérément foncé dans l’édifice d’un service de garde, le 8 février 2023.
Cette cérémonie s’est avérée très sobre. Une centaine de personnes se sont recueillies.
À l’émission de Luc Ferrandez, jeudi, Philippe Bonneville, journaliste de Cogeco Nouvelles, rappelle les événements entourant cette tragédie dans laquelle deux enfants sont décédés.
Écoutez ensuite Me Marc Bellemare, avocat, qui aborde cet éventuel retrait de l’Indemnisation des victimes d'actes criminels (IVAC), un régime public.
Il faut préciser qu’une réforme de celle-ci a été effectuée en 2021. La création l’IVAC a eu lieu en 1972.
«Cette loi de 2021 a eu certains bénéfices. […] Mais, elle a provoqué un recul immense, qu’on n’avait pas vu venir… C’est le plafonnement des indemnités de remplacements de revenu après trois ans. Avant, les victimes étaient admissibles à des bénéfices leur vie durant, tant que l’incapacité durait. [...] Ça va commencer à faire mal cette année, à l'automne.»