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Une somme de 300 millions $

Le ministre de l'Éducation présente son plan de rattrapage

Le ministre de l'Éducation présente son plan de rattrapage
Le ministre de l'Éducation, Bernard Drainville / PC/Christinne Muschi

Le ministre de l'Éducation Bernard Drainville a présenté, mardi matin, son plan de rattrapage pour venir en aide aux élèves dans la foulée des grèves qui ont paralysé le milieu scolaire durant les négociations du secteur public.

Le gouvernement du Québec va injecter 300 millions de dollars pour l'occasion qui serviront pour donner du coup de pouce aux élèves qui ont besoin de rattrapage.

On parle ici de tutorat élargi et de cours d'été gratuits pour les étudiants de 4e et 5e secondaire.

Au micro de l'animateur Luc Ferrandez, le ministre de l'Éducation vient brosser le portrait de la situation.

«C'est sûr qu'on met beaucoup de moyens, puis on ne veut pas échapper personne. C'est ça l'objectif. L'objectif, c'est de faire en sorte que les élèves vont être identifiés comme ayant des besoins de rattrapage. Le point de départ, vraiment, c'est l'enfant, puis les enseignants, puis les équipes autour qui connaissent ces enfants-là.

«Dans les deux prochaines semaines, on demande aux enseignants puis aux équipes écoles d'identifier les élèves qui ont des besoins de rattrapage. Dans la troisième semaine de janvier, on va communiquer avec les parents pour leur dire: «Votre enfant, il a besoin d'aide. Êtes-vous d'accord pour qu'on lui donne de l'aide? Êtes vous d'accord pour l'inscrire à une activité de tutorat?» Et puis on va commencer le tutorat à la fin janvier.»

Et qu'en est-il du tutorat au Québec?

«Il y a 130 000 élèves qui bénéficient de tutorat présentement au Québec et on double les budgets de tutorat, répond le ministre. Ça marche, actuellement, le tutorat. On l'a mis en place pendant la pandémie, puis ça marche bien.

«La question, dans le fond, c'est:«Est-ce qu'on va avoir suffisamment d'enseignants qui vont se porter volontaires pour faire le tutorat supplémentaire qu'on ajoute?» Je vais vous dire, je suis assez confiant.»

«D'abord, tu as des enseignants qui en font déjà, qui vont peut être accepter d'en faire davantage. Tu en as qui n'en font pas, qui vont, voyant les grands grands besoins, voyant les élèves de leur classe ou de leur école, vont se porter volontaires, je pense. Puis, évidemment, tout ça est rémunéré. On s'entend que c'est pas du travail volontaire. Tu te portes volontaire pour en faire, mais tu es payé pour le faire. Et puis l'autre chose aussi, c'est qu'on va faire appel, s'il le faut, à des enseignants retraités et même à des étudiants qui veulent devenir profs, qui sont dans les facultés d'éducation.»

On écoute Bernard Drainville...

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