Le couperet est tombé ce matin avec l'abolition de 250 postes dans les bureaux de la Société de transport de Montréal. L'organisme devait combler un manque à gagner de 30 millions de dollars pour l'année à venir.
Écoutez l'entrevue de Luc Ferrandez avec l'ex-président de la Société de Transport de Montréal, Philippe Schnobb qui croit que les compressions n'auront pas d'impact immédiat sur le service aux citoyens.
«C'est mieux de prendre des mesures avant que l'année commence plutôt que de passer l'année à essayer de racler les fonds de tiroirs pour arriver», analyse-t-il.
Le problème de financement du transport en commun ne date pas de la pandémie rappelle Philippe Schnobb. Le temps a simplement empiré les choses.
«On vient de rajouter le REM aussi. Le REM, c'est un service apprécié par bien des gens, mais c'est aussi un qui vient s'abreuver aux mêmes sources qui existent déjà. Donc, on a rajouté un joueur à table, on n'a pas augmenté la grosseur de la tarte, puis il y a plus de monde pour manger la tarte.»