Le Canada n'est pas à l'abri d'une montée de la violence en raison de la guerre d'Israël contre le Hamas. Des coups de feux ont été tirés contre des écoles juives à Montréal dans la nuit de mercredi à jeudi. Des opposants sur la questions ont également provoqué une intervention de la police à l'Université Condordia, hier.
Écoutez Luc Ferrandez parler avec Maryse Potvin, experte en extrémisme et radicalisation, et François Larochelle, ex-diplomate, sur les gestes haineux.
«Toutes les démocraties et tous nes pays ne peuvent pas être à l'abri des conséquences ou des impacts, prévient Maryse Potvin. professeure au département d’éducation et formation spécialisées à l’UQAM, experte sur les questions d’extrémisme et de radicalisation.
«Dans des conflits, on arrive à des formes extrêmes de racisme, parce que c'est un palier suprême du racisme, si on veut, cette forme de violence», ajoute-t-elle.
«Il y a quand même eu déjà quatre guerres entre Israël et Gaza, et de ces quatre guerres, celle ci, le nombre de victimes est beaucoup plus important du côté palestinien que les quatre guerres précédentes», ajoute pour sa part François Larochelle, ancien diplomate qui a notamment travaillé en Égypte.
«Il faut aussi comprendre que les 1400 Israéliens qui ont été tués par Hamas aussi représentent un nombre qu'on avait jamais vu. Des deux côtés, on atteint malheureusement des sommets en terme de victimes.»