Les hôpitaux devront, dès aujourd’hui, respecter de nouveaux tarifs lorsqu’ils feront affaire avec les agences privées de placement pour des soins infirmiers. Par ailleurs, il ne sera plus possible pour les centres hospitaliers des grands centres d’y avoir recours, dès l’automne 2024.
Selon le ministre de la Santé, Christian Dubé, le gouvernement du Québec économisera environ un milliard de dollars par année sur quatre ans en cessant d’avoir recours aux agences privées de placement de personnel.
De cette manière, il pense pouvoir améliorer les conditions salariales dans le réseau public.
À l’émission de Luc Ferrandez, écoutez Patrice Lapointe, président-directeur général de l’Association des entreprises privées de personnel soignant du Québec.
«La volonté du gouvernement d’encadrer les entreprises de placement et de limiter la tarification, ce n’est pas une posture avec laquelle on est en désaccord. Ce qu’on déplore, c’est que cette approche a été décidée en vase clos, sans aucune considération de collaboration avec les entreprises de placement.»