En s'installant sur la Rive-Sud de Montréal, Northvolt s'implique dans un projet de plus de 7 milliards de dollars pour la construction des installations.
Par ailleurs, près de 40 % des sommes nécessaires pour la première phase du projet, à savoir 2,7 milliards $, seront fournies par les gouvernements fédéral et provincial.
Est-ce que ceux-ci investissent trop dans la filière batterie au Québec?
À l’émission de Luc Ferrandez, jeudi, écoutez Karl Blackburn, président et chef de la direction du Conseil du patronat du Québec, ainsi que Robert Asselin, premier vice-président au Conseil canadien des affaires et ancien directeur du budget du ministre des Finances Bill Morneau.
«C’est une affaire qui m’apparait historique. […] On peut construire sur la vision du premier ministre Robert Bourassa qui, dans les années 70, a décidé de faire de la filière hydroélectrique le fer de lance du gouvernement. Sincèrement, c'est une excellente nouvelle qui nous propulse dans l'avenir. […] C’est le plus grand investissement privé dans l’histoire du Québec.»
Ce dernier parle également de l’investissement majeur des deux gouvernements et de cet «écosystème du futur» québécois. Il souligne que le pays regorge de ressources nécessaires à la fabrication de cette technologie.
Quant à Robert Asselin, son enthousiasme est un peu plus nuancé.
«La compétition est féroce. Mais, le montant investi semble excessif pour une usine. En plus, est-ce que c’est viable à long terme la filière batterie?»