Est-ce que boycotter Meta durant une journée servira à quelque chose? Écoutez les commentaires de la chroniqueuse Geneviève Pettersen, à l'émission de Luc Ferrandez, vendredi.
«Loin de moi le désir de sous-estimer la portée symbolique de ce geste, mais je remets en question l’efficacité de cette mesure. [...] Je pense qu’on met beaucoup sur les épaules du citoyen avec cette grande responsabilité. […] Ce qui ferait vraiment mal à Meta, c’est une coalition entre les États-Unis, le Canada, la France, l’Angleterre, l’Allemagne… Car il est vrai que les réseaux sociaux comme source d’information sont une menace à la démocratie.»
Selon la chroniqueuse, c’est le gouvernement qui a le pouvoir d’obliger les géants du web à payer leur juste part d’impôt et à investir dans les contenus d'information locaux.
Rappelons que plusieurs organisations au Québec ont demandé aux citoyens, aux entreprises et aux gouvernements de boycotter Meta en ce 15 septembre, dont la Fédération professionnelle des journalistes du Québec.
C’est en réponse à l’attitude rebelle de Meta, qui bloque depuis quelque temps l’accès aux nouvelles sur ses plateformes, dont Instagram et Facebook.