On a appris que le célèbre Henri Richard souffrait d’encéphalopathie traumatique chronique (ETC) de stade 3 lors de son décès, lui qui était aussi atteint d'Alzheimer.
Selon une nouvelle étude scientifique, de nouvelles mesures devraient être mises en place à la suite d’une commotion cérébrale, surtout chez les athlètes professionnels à risque.
Au micro de Luc Ferrandez, écoutez le neuropsychologue spécialisé dans l’étude des commotions cérébrales, Louis de Beaumont aborder les conséquences de cette condition et les moyens pour éviter d'en souffrir à long terme.
«On a fait beaucoup de progrès au cours des dernières années, je dirais, au cours des deux dernières décennies. On a travaillé à la mise en place de protocoles pour tenter de s'assurer de minimiser les risques que des athlètes retournent au jeu après avoir subi une commotion cérébrale. Ceci dit, il reste encore des pas importants à faire, notamment en termes de la qualité des équipements de protection qui n'est pas toujours au rendez-vous [...] et dans l'évolution des règles du jeu.»
Il explique que les coups à la tête répétitifs ont des conséquences à long terme et qu'une détection des impacts de façon plus systématique réglerait une partie du problème.
«On doit réduire le nombre de coups très, très forts qui sont appliqués et surtout sortir les joueurs du jeu lorsqu'ils ont déjà subi un coup puissant lors d'un match.»