Les feux de forêt au Canada affectent la qualité de l’air aux États-Unis. Mardi, à New York, l’air était plus pollué qu’à New Delhi, en Inde. Mercredi matin, 13 États ont émis une alerte sur la qualité de l’air.
Au micro de l'animateur Philippe Cantin, le Dr Julien Cavanagh, professeur assistant de neurologie, spécialisé dans les maladies infectieuses et auto-immunes à l’Université Emory à Atlanta, commente la situation.
«Les 13 États, c'est un bassin de population de 100 millions d'habitants», précise le spécialiste.
«Les gens se rendent bien compte, en particulier à New York, à Pittsburgh, à Detroit et à Washington que la qualité de l'air est médiocre, mais ils n'ont pas forcément conscience de la gravité de la situation, des moyens de s'en protéger et des conséquences exactes de respierer ce type d'air.»
Le médecin expose quelques-uns des dangers auxquels les citoyens s'exposent.
«On estime aujourd'hui que c'est à peu près un quart à un cinquième des accidents vasculaires cérébraux et des crises cardiaques qui seraient dûs à la pollution atmospérique. Cette catastrophe écologique que vous vivez actuellement au Québec, quelque part, elle est en train de se transformer en catastrophe sanitaire.»
Il estime que pour les Montréalais et autres citoyens du Québec exposés à cette pollution, que «ce n'est vraiment pas le moment d'aller courir dehors. Il faut porter un masque à l'extérieur si on a besoin de sortir.»
«Il va falloir s'habituer à vivre avec des situations semblables. La pollution atmosphérique ne connaît pas de frontières.»
On écoute le Dr Cavanagh...