Est-ce que pardonner ou rencontrer son agresseur peut aider à surmonter un drame?
C'est la question posée par les journalistes Caroline Touzin et Katia Gagnon dans le dossier paru dans le quotidien La Presse.
Caroline Touzin est au micro de l'animateur Luc Ferrandez pour commenter ce dossier.
«C'est inclure un agresseur et une victime, ou un auteur de délit ou de conflit avec une victime dans le but qu'ils fassent leur propre réparation, en leur permettant de définir leurs propres préjudices, leurs torts, la façon dont ils veulent réparer, toujours en présence d'un médiateur pour les aider à cheminer là-dedans.»
Cela dit, en aucune façon, ce processus n'est lié à une réduction de peine pour les contrevenants.
«Il n'y a pas de marchandage, ajoute-t-elle. Ce n'est pas "j'accepte de faire de la justice réparatrice, donc, je vais avoir une peine réduite". C'est une démarche qui est volontaire et qui doit se faire sans recherche d'un compromis ou d'un bénifice.»
On l'écoute...
