Les citoyens de Vancouver en ont marre des bernaches.
La ville sévit contre les bernaches qui envahissent de plus en plus la ville. Puisqu’une opération de remplacement des œufs n’a pas été suffisamment efficace, l'abattage a été approuvé par la Commission des parcs de Vancouver.
«La population (de bernaches) explose: 18 % d'augmentation par année. Il y en a 2200 en ce moment», souligne Luc Ferrandez.
Au micro de l'animateur, Pierre Gingras, journaliste spécialisé en ornithologie et horticulture, explique le problème spécifique lié à la bernache qui existe depuis les années 1990 aux États-Unis, depuis longtemps à Toronto et il commence à Montréal.
«Aux États-Unis, on trouvait que la population de bernaches avait diminué de manière considérable, notamment en raison de la chasse. Donc, on a réussi à les réintroduire dans les parcs. Et on a réintroduit la race la plus grosse, la plus importante, celle qui peut peser de 7 à 10 kilos. On l'a introduit en milieu urbain. Il n'y a pas de chasse... Elles se sont multipliées à une vitesse phénoménale partout en Amérique du Nord dans les centres urbains.»
Et ces oiseaux laissent derrière eux une quantité considérable d'excréments.
On écoute Pierre Gingras...
