Le projet de loi 11 va encore plus loin que sa version précédente en obligeant désormais les maisons de soins palliatifs à offrir l'aide médicale à mourir en ses murs.
Dans la version initiale, le texte législatif prévoyait certaines exceptions, ce qui n'est plus le cas.
Pour l'ex-députée de Joliette et ex-ministre responsable du dossier Mourir dans la dignité, Véronique Hivon, c'est une excellente nouvelle.
«De travailler ces enjeux-là avec la société, dans une délibération publique, en impliquant autant les citoyens et les gens que les experts et les élus. Ça a fait en sorte que quand la loi a attérri, les gens étaient prêts.»
Une demanderesse satisfaite.
Sandra Demontigny est atteinte d'Alzheimer précoce et réclame depuis quelques années une modification à la loi pour pouvoir formuler une demande anticipée d'aide médicale à mourir.
Elle se dit satisfaite des modifications pour l'instant.
«Moi, je focusse sur l'aide médicale à mourir anticipée pour les gens qui ont des troubles cognitifs majeurs, pour moi, c'est une très grande victoire. Ça fait des années qu'on attend ça!»
Elle indique toutefois qu'elle attendra que tout soit en place pour y croire réellement.
Écoutez l'animateur Luc Ferrandez en compagnie de ses deux invitées, l'ex-députée de Joliette et ex-ministre responsable du dossier Mourir dans la dignité, Véronique Hivon et Sandra Demontigny, atteinte d'Alzheimer précoce discuter des modifications du projet de loi 11.