Au procès civil de Gilbert Rozon en Cour supérieure du Québec, mardi, sa mémoire a été mise à l’épreuve par les avocats des neuf plaignantes, Bruce Johnston et Jessica Lelièvre, qui ont cherché à relever des contradictions dans ses propos.
Au troisième jour de contre-interrogatoire, le fondateur de Juste pour rire a dû revisiter des pans de son passé, soutenant que les allégations d’agression sexuelle sont improbables vu l’attention qu’il attirait à l’époque.
Écoutez la journaliste de Cogeco Nouvelles, Any Guillemette, qui parle des plus récents développements au palais de justice de Montréal.
«On s'attardait aux détails. On a passé dossier par dossier. […] Ça a été extrêmement laborieux parce que Gilbert Rozon a fourni des réponses ponctuées de commentaires extrêmement longs. Il a été interrogé avec des questions auxquelles il ne voulait souvent pas répondre...»
Après dix jours à la barre, le contre-interrogatoire de Gilbert Rozon devrait se terminer ce mercredi. Le procès, qui a commencé en décembre, sera en pause pour quelques semaines. Les plaidoiries auront lieu en septembre.