Même s'il se réjouit de l'élection de 22 députés du Bloc québécois, le chef péquiste Paul St-Pierre-Plamondon n'endosse pas la stratégie de collaboration d'Yves-François Blanchet avec le gouvernement libéral de Marc Carney.
Les deux dirigeants sont également à couteaux tirés quant à la stratégie à adopter par rapport à la promotion de l'indépendance.
Écoutez le chroniqueur politique Dimitri Soudas analyser l'origine de la chicane entre Yves-François Blanchet et PSPP.
«C'est comme deux entrepreneurs qui se disputent l'avenir d'une maison. L'un, Yves-François Blanchet, veut continuer à rénover, changer une fenêtre, repeindre un mur, isoler peut-être un peu mieux le grenier et l'autre, Paul St-Pierre Plamondon dit: "Ça suffit. La maison a été construite pour quelqu'un d'autre, selon une vision qui ne correspond plus aux besoins d'aujourd'hui." Et il veut repartir à zéro, raser et redessiner une nouvelle maison. Pas de retouche, un nouveau départ.»
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