La ministre des Finances, Christia Freeland, a déposé lundi un avis de motion dans le but d'adopter les modifications à l'impôt sur les gains en capital.
Elle en avait fait l'annonce à l'occasion de son budget en avril.
À compter du 25 juin, le taux d'inclusion sur les gains en capital passerait de 50% à 66,6%, à partir de 250 000 dollars.
La ministre affirme que l'argent servira à des investissements, par exemple, dans le logement.
Un vote à la Chambre des communes aura lieu cette semaine.
Quel serait l’impact de cette éventuelle hausse?
Écoutez Clément Gignac, économiste et sénateur, qui en parle avec l'animateur Luc Ferrandez, lundi.
«C'est la première fois depuis 1990 qu'on touche à ça. C'est-à-dire qu'on va augmenter le taux d'inclusion des gains en capital. Le gain en capital n'est pas imposé de la même façon que nos salaires, c'est-à-dire que jusqu'à maintenant c'est 50% de ton gain en capital que tu rajoutes à tes revenus. Et là, évidemment, ton taux d'imposition s'applique là-dessus. [...] Le bât blesse pour les gens qui ont un édifice à logements qui pensaient qu'il représenterait leur retraite. [...] Sur le principe, je suis en faveur, mais là où je déplore, c'est le court préavis.»