Cinq ans après le décès de la fillette de Granby, la belle-mère, qui a été condamnée à la prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle avant 13 ans, souhaite toujours obtenir un nouveau procès.
Elle souhaite faire appel de la décision sur la base d'erreurs judiciaires.
Elle allègue que des preuves ont été obtenues en violant ses droits. Le débat juridique se portera sur l'admissibilité de ces preuves en Cour d'appel, tandis que le système judiciaire est critiqué pour sa lenteur et son coût, avec des implications pour la famille de la victime et les contribuables.
Écoutez Valérie Assouloine, avocate de la mère et de la grand-mère de la fillette, qui discute de ce jugement avec l'animateur Luc Ferrandez, mardi.
La mort de la fillette a marqué le Québec, il y a cinq ans. Elle avait été attachée à une chaise pour finalement décéder d'asphyxie en raison d'un ruban adhésif posé sur sa bouche.
Le procès de sa belle-mère s’est déroulé en décembre 2021: le verdict de culpabilité, soit meurtre au second degré, a été livré assez rapidement.
«Le droit d'appel, c'est un droit et c'est malheureux, mais c'est la situation. Et madame prétend qu'il y a eu des erreurs de la part du juge. Alors, le débat sera fait en Cour d'appel, c'est tout. [...] Madame prétend qu'ils (les éléments de preuve, dont des textes) ont été obtenus en violant ses droits. Maintenant, ce sera débattu à la Cour d'appel. Vous savez, quand on parle de révoltant, le père, lui, est dehors, libre comme l'air. Ça aussi c'est révoltant.»