Le Groupe Juste pour rire annonce que se mettre à l'abri de ses créanciers. Le journaliste Philippe Bonneville brosse le portrait de la situation mardi, au micro de Luc Ferrandez.
«C'est majeur quand même. Le groupe Juste pour rire, qui croule littéralement sous les dettes. Est-ce que c'est la fin pour Juste pour rire? Disons que c'est une des possibilités. On parle d'environ 50 millions de dollars de dettes accumulées au cours des dernières années. Les dirigeants disent que c'était devenu intenable financièrement. Donc on a décidé de se placer sous la protection de la loi sur les faillites et de tenter de se restructurer.»
Le journaliste précise que le groupe Juste pour rire n'a pas déclaré faillite, et souhaite se donner une marge de manœuvre, en soulignant la vente potentielle de certaines sections de l'entreprise où il y a des investisseurs.
«Mais il y a des conséquences majeures vraiment majeures : 70 % des effectifs du groupe Juste pour rire ont appris que c'était terminé. Donc, environ 75 personnes qui ont perdu leur emploi ce matin au groupe Juste pour rire», explique le journaliste.
Il mentionne aussi quels spectacles seront annulés en raison de cette situation.
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