La FAE qualifie de «jovialiste» un possible retour en classe dès lundi, comme l’a mentionné mercredi François Legault. De son côté, le Front commun termine sa grève d’une semaine aujourd’hui. Quel en a été l’impact?
Écoutez Philip Rodrigue-Comeau journaliste Cogeco Nouvelles et Éric Gingras, président de la CSQ expliquer l’état de la situation au micro de Luc Ferrandez.
«Le syndicat aujourd'hui a mentionné que le premier ministre rêvait en couleur, je paraphrase, mais c'était tellement surréaliste qu'il évoquait un peu une loi spéciale», dit le journaliste. Pour te donner une idée, il ne voit pas comment lundi, c'est possible d'en arriver à une entente de principe et de tout préparer pour que lundi les élèves et les profs soient de retour en classe.»
De son côté, Éric Gingras, président de la CSQ affirme qu’il est possible que le tout se règle avant les fêtes.
«Tous les efforts sont mis là-dessus. Maintenant, il y a des bonnes journées, soutient M. Gingras. Oui, il y en a des moins bonnes, mais on travaille. Et la grande différence, on va se le dire, il y a deux semaines, il n'y avait pas de bonne journée. Donc là, depuis deux semaines, la grève, l'approche des fêtes, etc. On est, on est en train d'avancer. Maintenant, l'enjeu c'est: serons-nous capables d'y arriver? Et c'est là qu'il y a un nœud, c'est la capacité du gouvernement d'y aller vraiment avec les derniers mandats.»
«C'est difficile d'imaginer un retour en classe lundi. On est jeudi, il n'y a pas encore de texte assez ficelé pour dire qu'on est rendus là. Il faudrait passer par nos instances qui détermineraient que ce serait une entente de principe et qui décideraient de lever la grève, donc en quatre jours, pour faire en sorte que les élèves soient de retour à l'école lundi, c'est, je dirais, jovialiste, pour ne pas dire complètement irréaliste et déconnectée de ce qui se passe à la table depuis lundi.»
