Les maires de plusieurs municipalités accusent la ministre Geneviève Guilbault de manquer de rigueur et de sérieux dans le dossier de la négociation sur le financement du transport en commun.
Écoutez la journaliste Any Guillemette aborder avec Luc Ferrandez le temps qui presse pour les maires, alors qu’ils doivent adopter leur budget bientôt.
«Une ville n’a pas le droit de faire un déficit à la fin de l’année ou en cours de l’année, généralement. Mais si à la fin aussi, on voit qu’il y a un déficit qui va apparaître. Ça se traduit automatiquement en taxe spéciale.»
L’animateur aborde aussi la question avec celui qu’il considère comme l’expert québécois de transport en commun et fondateur de Projet Montréal, Richard Bergeron.
On revient au cours de l’entretien sur les déficits des sociétés de transport en commun, mais aussi sur les menaces des municipalités, dont celles de la mairesse Valérie Plante.
«Moi, le chantage, c’est-à-dire la fermeture du métro de la semaine dernière de la mairesse Plante, je ne l’ai pas digéré. Le transport, le métro, c’est le service de transport qui coûte le moins cher par usager et qui dessert le plus grand nombre d’usagers. Quand j’ai entendu ça la semaine dernière, on est habitués à entendre des menaces de coupures de services ici et là. Mais quand c’est arrivé au métro, j’ai dit là, c’est trop!»
