Est-ce que François Legault s’est mis les pieds dans les plats à cause de ses propos sur la crise du logement et sur le prix des maisons au Québec?
C’est la question traitée par l’animatrice du 98.5 Nathalie Normandeau avec son invité Yvon Laprade, chroniqueur au quotidien Le Nouvelliste et auteur du livre «La grande évasion: histoires de citadins qui ont fait le choix des régions».
«On a l’impression que François Legault vit dans une cage de verre. On se demande qu'elle province il dirige. La réalité québécoise du logement est très difficile. Il a l'obsession de créer de la riche dans la province. Il se compare à l'Ontario et à la Colombie-Britannique.»
La hausse du prix des maisons et des loyers
Le premier ministre a parlé lundi de la hausse du prix des maisons en indiquant que c'est un signe d'enrichissement de la population. Ainsi, il juge que cette augmentation du prix des résidences est un mal nécessaire.
Il aussi indiqué dans une autre affirmation que «personne ne s'est retrouvé à la rue» lors des quatre derniers déménagements du 1er juillet.
«Si le salaire moyen augmente, le prix des maisons va augmenter. Je ne souhaite pas que le Québec reste pauvre pour qu’on garde un prix des maisons plus bas que Toronto ou Vancouver», a-t-il affirmé.
Une transaction moyenne pour une maison unifamiliale dans ces deux villes est de 1,2 million de dollars.
Depuis la déclaration de M.Legault, spécialistes, analystes et chroniqueurs ont commenté cette étonnante affirmation, qui laisse croire que François Legault ne prend pas la crise du logement au sérieux.
Discrimination
En deuxième lieu, l'animatrice demande à un autre invité si c'est discriminatoire de refuser de louer un logement à une famille.
Écoutez Marc-André Plante, directeur des affaires publiques et des relations gouvernementales pour la Corporation des propriétaires immobiliers du Québec.